L’année 2022 a été caractérisée par l’insécurité persistante avec beaucoup
d’évènements odieux dans la quasi-totalité de la zone d’intervention de CADEP constituant ainsi un calvaire pour la population.
L’année 2022, c’est l’année de retour du Mouvement du 23 mars (M23) sur la scène des violences dans la province du Nord -Kivu. Depuis le point de départ des attaques du M23 à Bunagana, jusqu’à la chute de Rutshuru et Kiwanja, c’est toute une psychose qui s’est installée dans l’esprit des populations et dont l’exacerbation n’a fait que progresser avec l’avancée spectaculaire des rebelles sur le terrain des combats. La progression des rebelles a aussi impliqué la progression et l’accroissement du nombre des déplacés vers les zones réputées encore situées hors du danger. C’est
pourquoi l’année 2022 est aussi une année de grande crise humanitaire dans la province du Nord Kivu. Les populations de la chefferie de Bwisha en fuite des hostilités ont pris trois directions. Certaines populations ont fui vers la cité de Kanyabayonga, dans le territoire de Lubero, d’autres ont pris la direction de Tongo dans la chefferie de Bwito, d’autres ont pris la direction de Goma. Celles qui par malheur ont pris la direction
de Tongo, continuent à errer en direction de Masisi au fur et à mesure de la progression des rebelles. Par ailleurs, il faut aussi souligner que dans des zones non encore conquises par les rebelles du M23, il règne une cacophonie et un désordre inquiétant. En effet, tous les groupes armés et les troupes gouvernementales étant la cible de la rébellion du M23, ils
ont tenté de constituer une coalition pour résister à la progression des rebelles. Cela provoque des phénomènes comportementaux nouveaux qui causent inévitablement des préjudices à la population. Il s’observe des pillages, des extorsions des biens, des meurtres, des tracasseries et même des restrictions aux mouvements des populations. Cette psychose généralisée a été à la base du disfonctionnement de nombreuses
activités dans notre zone d’intervention. Les activités scolaires ont été entachées de nombreuses irrégularités, il y a eu moins d’engouement aux activités agricoles et commerciales…
Au regard de tout ce qui vient d’être exposé, il faut souligner que l’année 2022 a été une année difficile pour nous et pout toute la population de notre zone d’intervention Cependant, nous étions déterminés à poursuivre notre mission malgré un contexte chargé des évènements perturbateurs. C’est pourquoi les membres du CADEP, ont poursuivi leurs activités en adaptant leurs actions aux conditions sécuritaires qui se présentaient jour pour jour dans leur zone d’intervention. C’est surtout notre capacité
de résilience qui nous a permis désormais d’atteindre des bons résultatsL’année 2022 a été caractérisée par l’insécurité persistante avec beaucoup d’évènements odieux dans la quasi-totalité de la zone d’intervention de CADEP constituant ainsi un calvaire pour la population.
L’année 2022, c’est l’année de retour du Mouvement du 23 mars (M23) sur la scène des violences dans la province du Nord -Kivu. Depuis le point de départ des attaques du M23 à Bunagana, jusqu’à la chute de Rutshuru et Kiwanja, c’est toute une psychose qui s’est installée dans l’esprit des populations et dont l’exacerbation n’a fait que progresser avec l’avancée spectaculaire des rebelles sur le terrain des combats. La progression des rebelles a aussi impliqué la progression et l’accroissement du nombre des déplacés vers les zones réputées encore situées hors du danger. C’est
pourquoi l’année 2022 est aussi une année de grande crise humanitaire dans la province du Nord Kivu. Les populations de la chefferie de Bwisha en fuite des hostilités ont pris trois directions. Certaines populations ont fui vers la cité de Kanyabayonga, dans le territoire de Lubero, d’autres ont pris la direction de Tongo dans la chefferie de Bwito, d’autres ont pris la direction de Goma. Celles qui par malheur ont pris la direction de Tongo, continuent à errer en direction de Masisi au fur et à mesure de la progression des rebelles. Par ailleurs, il faut aussi souligner que dans des zones non encore conquises par les rebelles du M23, il règne une cacophonie et un désordre inquiétant. En effet, tous les groupes armés et les troupes gouvernementales étant la cible de la rébellion du M23, ils
ont tenté de constituer une coalition pour résister à la progression des rebelles. Cela provoque des phénomènes comportementaux nouveaux qui causent inévitablement des préjudices à la population. Il s’observe des pillages, des extorsions des biens, des meurtres, des tracasseries et même des restrictions aux mouvements des populations. Cette psychose généralisée a été à la base du disfonctionnement de nombreuses
activités dans notre zone d’intervention. Les activités scolaires ont été entachées de nombreuses irrégularités, il y a eu moins d’engouement aux activités agricoles et commerciales…Au regard de tout ce qui vient d’être exposé, il faut souligner que l’année 2022 a été une année difficile pour nous et pout toute la population de notre zone d’intervention Cependant, nous étions déterminés à poursuivre notre mission malgré un contexte
chargé des évènements perturbateurs. C’est pourquoi les membres du CADEP, ont poursuivi leurs activités en adaptant leurs actions aux conditions sécuritaires qui se présentaient jour pour jour dans leur zone d’intervention. C’est surtout notre capacité de résilience qui nous a permis désormais d’atteindre des bons résultats